Depuis quelques semaines, trotte dans ma tête une idée de tartelette. Mes idées à moi, c’est souvent un accouchement difficile. A la faveur de mes insomnies, je bricole un plat, un dessert …
Je suis toujours admirative de l’imagination fertile de certains blogueurs. Moi, je suis du genre laborieuse. Si on me mets devant un plan de travail je suis incapable de sortir quelque chose de sympa. Et çà m’énerve prodigieusement de m’en rendre compte.
Pourtant, ma façon de fonctionner est héréditaire : mon petit papa, qui était un bricoleur d’exception profitait aussi de la nuit pour préparer ses réalisations. Et tout comme moi, une fois une fois cette étape passée, la pratique venait d’elle même.
En cuisine, il serait plus utile d’être une instinctive, surtout avec la vie qu’on mène, mais, tout en ruminant ce petit travers, je m’adapte.
Et j’ai enfin trouvé :
Pas très long à préparer, mais en 4 étapes, que l’on peut fort bien réaliser à l’avance. Et çà, c’est mon truc « à l’avance ».
Pour 4 tartelettes :
Le croustillant :
- 20 g de chocolat
- 50 g de praliné
- 25 g de gavottes
Faire fondre le chocolat au bain marie. Ajouter la pâte de praline et bien mélanger. L’appareil est tiède. Ajouter alors les crêpes écrasées dans un pilon. Bien mélanger. Laisser refroidir.
Chemiser des moules en forme de sphère ou de petits bols, de la taille des moules à tartelettes, avec du papier film.
Lorsque l’appareil s’est un peu solidifié, tartiner les moules de la pâte obtenue, le plus finement possible. Recouvrir d’un film et réserver au frais, une nuit par exemple.
La mousse citron :
- 80 g de fromage blanc
- 1,5 feuille de gélatine
- 1 œuf
- 1 citron
- 50 g de sucre
Mettre la gélatine à tremper, 10 minutes dans de l’eau froide.
Battre le jaune d’œuf avec 25 g de sucre. Ajouter le zeste finement râpé et le jus de citron, fouetter pour homogénéiser. Verser le tout dans une petite casserole et cuire à feu moyen sans cesser de remuer pendant 3 minutes. Retirer du feu, ajouter la gélatine bien essorée, remuer pour bien la dissoudre. Ajouter le fromage blanc, fouetter.
Monter le blanc d’œuf en neige ferme. Quand il commence à prendre ajouter progressivement les 25 g de sucre restants. Déposer le blanc sur la crème et incorporer très délicatement et longuement à la l’aide d’une maryse. Remplir 4 moules sphère ou 4 bols de taille identique aux premiers. Couvrir d’un film et réserver au frais 4 à 5 heures minimum (ou la même nuit).
La pâte :
- 100 gr de farine T80
- 30g de flocons d’avoine,
- 1c. à café de sel.
- 3 c. à soupe d’huile d’olive.
Mixer les flocons d’avoine grossièrement. Mélanger la farine et les flocons. Toujours en pétrissant (au robot, il me reste mes deux mains libres) ajouter peu à peu l’huile. Dès qu’elle est bien incorporée, compléter avec un filet d’eau froide – environ 5 cl. Arrêter de battre dès que la pâte forme une boule. Laisser reposer couvert, 30 minutes au frais.
Faire préchauffer le four à 200°
Étaler la pâte le plus finement possible et foncer 4 moules à tartelette. Piquer le fond. Remplir chacune de haricots secs et mettre à cuire à blanc pendant 15 minutes. Sortir du four , ôter les haricots et laisser reposer
La crème au chocolat :
- 50 g de chocolat noir (couverture guanaja de Valrhona pour ma part)
- 75 g de beurre ramolli
- 50 g de sucre glace
- 1 jaune d’œuf
- 1 c. à café de rhum
Faire fondre le chocolat au bain marie.
Dans un bol, réduire le beurre en crème, ajouter le sucre glace et bien mélanger pour obtenir une crème claire et lisse. Ajouter le jaune d’œuf puis le rhum. En dernier, ajouter le chocolat fondu. Laisser refroidir et remplir les fonds de tartelettes.
Montage :
Mettre les croustillants au congélateur pendant 10 minutes .
Démouler délicatement les mousses au citron avec une spatule et les déposer sur chaque tartelette au chocolat. Sortir les croustillants de leur moule. Ôter le film et déposer sur chaque mousse au citron.
Décorer de nougatine concassée, de pralin en poudre ou de sucre glace.
Aucune difficulté donc pour la réalisation. Le principal est de réussir un croustillant assez fin, style dentelle au moment ou il a la bonne consistance. Mais comme il peut se préparer à l’avance, on peut prendre son temps.
C’est un régal. Dessus, çà croustille, au milieu, çà grésille, au fond … et bien çà fond … dans la bouche !
Si çà croustille, çà gresille et sa fond… ben je signe de suite ))
Cette tarlette me convient parfaitement, je note la recette, biz
elle est superbe cette tartelette!
en voilà une inspiration gourmande! moi aussi je suis toujours admirative de l’imagination de certains bloggeurs!
Non seulement le résultat est super joli mais ça doit être franchement délicieux…!!
de la tartelette bombée …une nouveauté pour moi !
un délice : bravo pour l’imagination !! Mais dans la mousse, tu parles de ricotta qui n’est pas dans les ingrédients : tu en mets combien ?
chaleureux!
Voilà un beau dessert qui va nous faire oublier le mauvais temps!huuuum!
Ca donne envie d’ouvrir une large bouche de de la manger, de la déguster ! Kalinka
Meuuh ! La nuit, faut bien qu’elle serve à quelque chose d’autres qu’à faire de jolis rêves non ? :p
J’avoue que la nuit, je ne rêve même pas tellement je dors profondément, surtout en ce moment.
Tes tartelettes sont gourmandes à souhait et fabuleuses ! Je crois reconnaître la mousse citron que j’avais mis dans les duo de mousses citron/framboises en nid biscuité, avec le fromage blanc, c’est encore plus léger qu’avec la ricotta. On peut monter à 100 g mais ce sera un poil moins mousseux et moins pris.
J’ai pris deux énormes desserts ( les week end … Faut avoir bon appétit ici ) mais finalement, je veux bien prendre mon goûter à cette heure ci quand même lol.
Bises,
On dit que la nuit porte conseil, elle t’a bien conseillée avec ces tartelettes très gourmandes.
Quel magnifique accouchement …
Tu peux continuer à travailler la nuit, le résultat est parfait pour moi!