Pas question de commencer mon billet sans remercier mon magasin ZODIO et ses équipes et son incroyable Geoffroy.
Il a le chic pour nous dénicher des intervenants et des démonstrations toujours bluffantes.
C’est dire si je mesure la chance que j’ai de participer à ces journées qui chacune nous réserve des surprises, des cadeaux et des moments conviviaux à souhait.
Mais, commençons par le commencement :
10 novembre était la date de la 7ème journée des blogueuses chez Zodio.
Nouvelle version : after work pour la première fois.
Arrivée un peu en retard j’ai attrapé la démo en cours. Aux fourneaux Anthony RABULLIOT directement arrivé de Fesches-le-Chatel, en Franche-Comté. Il vient nous parler de la marque qu’il représente : CRISTEL.
A côté de moi, une jeune femme ne manque rien des explications. Patricia Nifle représente les Volailles Fermières d’Auvergne.
La démonstration a commencé mais il ne me faudra pas longtemps avant d’être conquise. En voyant qu’on allait cuisiner dans l’inox, j’étais plus que septique. Depuis toutes ces années que j’officie à mes fourneaux de ménagère, des poêles j’en ai testé un certain nombre. Depuis quelques années, j’aimerais me passer du Téflon mais j’en apprécie la praticité. J’ai testé la « poêle en pierre » achetée chez ZODIO qui me plait assez, mais l’inox, vraiment je n’y avais jamais songé.
Et là, sous nos yeux ébahis (je pèse mes mots), Anthony nous a préparé une tarte tatin, un risotto sans un poil de gras, des suprêmes de volaille rôtis et comble de surprise un aïoli.
La tatin est d’une simplicité enfantine avec la grande poêle. Le risotto a cuit gentiment tout seul dans son bouillon au wok. Les suprêmes ont doré sans une goutte d’huile et cuit à la perfection.
Mais , c’est clairement l’aïoli qui m’a le plus marquée. Imaginez une casserole Casteline dans laquelle vous empiler une couche de carottes en bâtonnets, un de pommes de terre en dés, puis une dernière de fleurettes de chou-fleur. Vous glissez un morceau de cabillaud à coté et un œuf cru dans un autre coin avant de poser le couvercle transparent. 15 minutes plus tard, vous arrêtez le feu, vous poussez la casserole hors de la plaque et une heure plus tard vous découvrez, encore chaud, des légumes cuits à point, une chair de poisson juste nacrée, un œuf dur mais pas trop cuit.
Il ne manque plus que la sauce qui va bien.
Vous ne me croyez pas ?
La preuve en images : ici
Si je me suis régalée de tous ces plats ? Oui !
Si j’ai adoré les cuissons dans l’inox ? Re-oui !
Si j’ai trouvé ces ustensiles sains et pratiques ? Encore oui !
Si le prix est justifié ? et bien oui
Si je commande une poêle au Père Noël ? OUI OUI OUI !!!
Cristel …tu me ravis.
Patricia est ensuite intervenue pour nous vanter les Volailles Fermières d’Auvergne.
Là, moins de surprise.
Cela fait un moment que je préfère des volailles élevées en plein air, que je les choisis affublées du Label Rouge. Quand on sait qu’en plus, elles bénéficient d’une IGP, qu’on leur laisse le temps de grandir et qu’elles sont produites localement (principalement le nord de l’Auvergne) je ne vois pas l’intérêt de chercher ailleurs.
Question prix, ne nous trompons pas : mieux vaut acheter des volailles de qualité et en manger à peine moins que de céder aux bêtes élevées dans des cages abominables pendant un gros mois, vendues à prix cassés.
Si on ajoute les petits plus du label (espace pour les bêtes, exploitations respectant des choix environnementaux, abandon des produits médicamenteux au profit de phytothérapie et homéopathie), il n’y a pas à hésiter : Volailles Fermières d’Auvergne, sinon rien.
La journée s’est forcement terminée par les agapes habituelles. Autour d’un verre et de nombreuses gourmandises, nous avons profité jusqu’à la dernière minute.
Forcement, mon prochain billet se nourrira de cette expérience. Pour les fêtes j’ai pensé à un plat qui fait les beaux jours des tables les plus réputées avec des produits d’exception, parfait pour un repas en famille.
A suivre ces prochains jours :
Poulet fermier aux morilles et vin jaune