Aujourd’hui, je n’ai pas l’angoisse de la page blanche mais plutôt celle de la lassitude des lecteurs. Vous avez déjà un peu « dégusté » sur les Européennes du goût, je sais.
Pourtant, pour moi, c’est un tout avec tous les évènements de ces derniers jours. En l’espace des 6 derniers jours, j’ai eu ma dose d’émotions pour un moment. Que de joies qui plus est.
Les plus importantes sont évidemment la réussite de mes petits dans leurs études.
C’est ainsi grâce à mon garçon, diplômé du brevet depuis Jeudi que je vais vous présenter dans la journée ma dernière création sucrée.
Hier, la cerise sur le gâteau a été posée par ma grande qui fait la fierté de ses parents et va pouvoir intégrer l’école de son choix, le CELSA à Paris.
Je ne m’oublie pas puisque j’ai aussi réussi l’écrit d’un concours dont le résultat est arrivé Vendredi. En matière d’émotions, je suis servie !!!
Et entre les deux, il m’a bien fallu un week-end reposant à Aurillac.
Vous avez déjà beaucoup lu sur ce sujet, mais je ne résiste pas à l’envie de parler, du point de vue du visiteur des ces petits moments qui ont fait de ces deux jours des souvenirs inoubliables.
C’est des dizaines de petites photos instantanées, qui remplaceront celles que j’ai loupées avec le numérique, mais qui conserveront l’anonymat des personnes concernées.
C’est d’abord le sourire de la personne à l’accueil du festival, prête à affronter les milliers de visiteurs.
C’est la gentillesse des bénévoles du concours des goudots gourmands qui malgré l’agitation de leur ruche, ont la patience de vous accueillir et vous expliquer le déroulement du jeu.
C’est surtout le plaisir de croiser et parfois de parler aux blogueurs que je lis assidûment et dont je réalise avec plaisir qu’ils ressemblent à l’idée que je me faisais d’eux.
C’est enfin le plaisir de partager une passion : la cuisine.
C’est l’amabilité du cuisinier en démonstration qui accède à ma demande d’aiguiser au fusil (et se coupe …).
C’est le petit signe d’au revoir du blogueur après sa démonstration culinaire dont je n’ai pas manqué une miette (au propre et au figuré).
C’est la conversation qui s’engage entre 2 averses, entre la novice que je suis et une passionnée de blog et de cuisine.
C’est l’apiculteur qui vous offre son nougat tout frais et manque de vous livrer le secret de sa fabrication.
C’est le traiteur qui vous remercie en préparant la truffade (exercice sportif s’il en est) alors que vous avez simplement dit que vous appréciez la dite truffade.
C’est la surprise d’entamer, autour d’une table, la conversation avec un couple de visiteurs qui raconte ses déboires suite à l’orage.
C’est ignorer l’organisation monumentale et le dévouement des intervenants pour ne retenir que le sourire de l’animatrice.
C’est les musiciens qui accompagnent sans relâche pendant les 3 jours nos pérégrinations, sans paraître lassés.
C’est bien sûr le plaisir de partager dans la bonne humeur les petits plats mitonnés dans l’espace Lapeyre ( je soupire encore au souvenir d’un gâteau au chocolat)
Des petits riens mais que de petits bonheurs, plein de petits bonheurs.
La gentillesse.
C’est pas tout çà, j’ai encore le gâteau à écrire …
Belle lecture!
Quel joli billet ! l’orage nous a pousuivit sur tout le chemin du retour ( 4 heures!)
Ce fut une fin de week end arrosé.
Chaque récit et unique et j ene m’en lasse pas!
je n’ai pas eu le plaisir de te voir ,je crois , je vais rajouter ton nom à la liste des blogueurs présents à Aurillac sur le cpte rendu que j’en ai fait !Tu as là ecrit un beau récit !
Super bien raconté… j’y suis encore!
C’est sympa de nous faire partager tes émotions, merci
ben moi je ne me lasse pas de les lire ces comptes rendus de Aurillac. ça prolonge mon plaisir; Merci de nous avoir livrer tes impressions. J’ai adoré te lire!