C’est un titre en VO avec traduction en français. Ça fait bien 10 ans que je traine cette idée dans ma tête sans avoir le temps et l’opportunité de la réaliser.
Je pense au gouter du week-end. En cette étrange période de confinement – qui commence à me peser, je crois bien de préciser ce qu’est un week-end : après 5 jour ou l’on travaille, vient une période de 2 jours de repos pour ma part. On l’attend, on s’y prépare et on imagine comment l’occuper. Dingue : un truc que je n’arrive plus a imaginer après 5 semaines cloitrée chez moi.
La bonne nouvelle est que cette recette attendait depuis si longtemps … Et qu’elle devrait soigner le blues du confinement – alors que mes conditions « d’enfermement » sont presque idylliques.
Pour 10 – 12 parts :
- 330 g de farine
- 1 sachet de levure boulanger
- 2 œufs
- 1 pincée de sel
- 60 g de sucre
- 80 g de beurre ramolli
- 130 g de lait tiède
pour la garniture :
- QS de vergeoise ou cassonade
- 1 œuf
- 20 g de beurre
- 10 cl de crème fraîche liquide
Préparer un moule à tarte de 30 cm et le foncer avec un disque de papier cuisson beurré.
Il faut un bon robot pâtissier pour éviter un long pétrissage manuel, qui peut évidemment très bien fonctionner.
Dans le bol du robot, muni de son crochet à pétrir, déposer la farine, le sucre, le sel, les œufs, le beurre en petits morceaux et la levure.
Dans mon cas, je testais pour la première fois, septique, une levure boulangère Briochin en sachet à réactiver, seul produit disponible en cette période de confinement. J’ai donc prélevé 2 c. à soupe du lait, j’ai rajouté les granulés d’un sachet de levure et j’ai patienté 10 minutes. C’est à ce moment que j’ai bien mélangé. J’ai obtenu un « mini levain » prêt à l’emploi.
Commencer à pétrir et verser le lait. Laisser le robot fonctionner pendant 10 minutes. La pâte est alors bien homogène, souple mais assez collante.
A l’aide d’une corne, débarrasser la pâte dans un saladier, couvrir d’un torchon propre et faire lever cette pâte dans un endroit tiède pendant 1 h 30. Comme d’habitude, pour moi, c’est la fonction levée du four à 35°.
Pendant ce temps, préparer un moule à tarte et le couvrir d’un papier sulfurisé beurré.
La pâte a largement doublé de volume. A l’aide d’une corne, verser la pâte sur le moule foncé de papier. Dégazer avec le poing et étaler tout contre les bords du moule.
Remettre à lever pendant 30 minutes.
Dans un bol, mélanger la crème et l’œuf battu pour obtenir une crème
Faire préchauffer le four à 180°.
Après cette dernière levée, le moule est bien rempli d’une brioche bien gonflée. Avec l’index creuser des petits trous bien profonds sur toute la pâte. Remplir chaque trou d’un peu de crème à l’œuf. Saupoudrer de vergeoise et terminer en déposant de petits morceaux de beurre dessus.
Là, les quantités sont à adapter. J’ai mis peu de crème dans les trous et saupoudré légèrement de sucre. Ma tarte était peu sucrée et il me restait des ingrédients. En mettant toute la crème et plus de sucre, le résultat aurait été plus gourmand si tant est que celle-ci ne le soit pas.
Enfourner pour 10 à 20 minutes en surveillant : lorsque la tarte est dorée, croustillante, piquer le centre avec la pointe d’un couteau. S’il ressort propre, la tarte au sucre est prête.
Démouler sur une grille en enlevant le papier cuisson.
La tarte se conserve très bien et est délicieuse réchauffée doucement au four.