Je me faisais une joie de présenter une nouvelle verrine dans des verres achetés exprès pour. Mal m’en a pris : c’est un loupé de chez loupé. Très léger certes mais lorsque tout le monde pense que vous y avez mis de la banane alors qu’il s’agit de poire mieux vaut avouer son échec. J’aurais du me douter que les fraises tueraient le goût de la poire mais à ce point là, je n’imaginais pas. Au départ, je suis partie d’une très vieille recette de crème bavaroise tirée d’un livre « Secrets gourmands d’Auvergne et du Bourbonnais » : une des premières recettes élaborée que j’ai préparée à mes débuts de cuisinière. J’en avais gardé un excellent souvenir et j’avais été très fière de réussir un dessert crée par une sommité des « Toques gourmandes du Puy de Dôme ».
Et bien, j’aurais mieux fait de suivre la recette à la lettre. Au lieu de cela et mue par une envie de dessert léger et diététique, je me suis lancée dans une variation de la bavaroise. Mais n’est pas cuisinier qui veut …
Mes convives sont polis et m’ont dit que c’était bon. C’est sûr que c’était mangeable mais franchement quelle déception.
Je pourrais vous donner la marche à suivre pour que – surtout – vous ne la suiviez pas mais je pense qu’il n’est pas indispensable de dévoiler une recette qui pourrait sembler alléchante. Vous verriez la photo : une merveille ! à enterrer au plus vite.
Heureusement, j’ai eu plus de succès avec un plat que je maîtrise lui. J’aurais même pu le présenter à la semaine de la carotte. Il y a quelques jours, j’avais séché sur les idées à base de carotte. Je voulais un plat ou la carotte avait une place de choix et finalement je restais focalisée sur la carotte râpée. Mais aujourd’hui, j’ai réalisé que je suis sûrement une des rares qui prépare un osso bucco avec autant de carottes. A la base, la recette prévoyait quelques légumes pour parfumer la sauce mais j’ai craqué sur le goût de ces carottes baignant dans une sauce au concentré de tomates et maintenant c’est quasiment l’ingrédient principal.
Je fais revenir dans l’huile d’olive mes rouelles de veau juste farinées. Dans la cocotte (minute en l’occurrence), je verse une petite boite de concentré de tomates diluée dans un verre d’eau, puis un verre de vin blanc. Ensuite, je rajoute un beau bouquet de persil haché avec quelques gousses d’ail puis mes fameuses carottes (en quantité), du sel, du poivre et 2 branches de thym citron.
Je fais cuire doucement 30 minutes à la cocotte minute. A la cocotte normale, je surveille pour que la viande soit juste fondante.
Je sers la viande d’un côté, les carottes avec la sauce bien épaisse et des tagliatelles pour que reste un peu le côté italien.
Es-tu certaine que tes convives n’avaient pas tous un rhume? Parce que meme avec des fraises, la banane a quand meme un gout et une texture qui se repere de loin! Dommage…La prochaine fois sera la bonne!
Je ne sais pas toi mais moi ça me met dans une humeur!!! En tout les cas ton osso bucco lui a l’air ma foi bien bon!
Comme tu le dis, malheureusement on ne peut pas tout réussir. Mais l’essentiel était que ce soit mangeable.
Ton Osso-Bucco avait l’air excellent. Bisous, Marie
huuuuuuuuuum!!
ça c’est un délice!! biiises micky
C en’est pas grâve, c’est en faisant des erreurs ,qu’on avance dans la vie!